Réforme de l’Aide de derniers recours : comment pourrions-nous mieux faire ?
Dîner-causerie du 23 octobre à de 12h à 13h
Le 11 septembre dernier, la ministre Chantal Rouleau, responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire au gouvernement du Québec, a déposé sa réforme de l’aide de dernier recours. La ministre avait promis depuis longtemps une « importante » réforme aux programmes d’aide financière de dernier recours. Or, le milieu québécois de la lutte contre la pauvreté constate que la réforme propose des changements essentiellement cosmétiques, ne modifiant pas en profondeur les programmes. En effet, les prestations ne seront pas augmentées pour faire face à l’augmentation du coût de la vie et nombre d’autres revendications phares du milieu sont ignorées dans le projet de loi.
La discussion a été une occasion de revenir sur les principaux aspects de la réforme, en mettant en lumière les éléments manquants ou insatisfaisants pour mener une réelle lutte contre la pauvreté. Les échanges ont également permis d’explorer des questions fondamentales : À quoi ressemblerait une véritable réforme de l’aide de dernier recours? Quels en seraient les points clés? Quels impacts envisageriez-vous, tant pour vous-même que pour la société, découlant d’une réforme idéale?
Pour préparer ce dîner-causerie, les participants avaient été invités à écouter un segment audio de 10 minutes : « Dépôt du projet de loi 71 sur l’aide sociale ». Michel Dubé, du Regroupement contre l’appauvrissement Rimouski-Neigette et coordonnateur régional du Collectif pour un Québec sans pauvreté, y revenait sur les principales facettes du projet de loi, soulignant ses manques autant que ses aspects positifs.